une autre école, un autre style

on apprend plein de choses là dedans...
y compris qu'on peut faire des coups de genou sautés ou des front-kick en armure complète

Sous caution de pseudos reconstitutions historiques, les types s'habillent dans des costumes ou des armures plus ou moins ressemblantes à celles de nos aïeux lorsqu'ils se lattaient la tronche sur le champ de bataille.

Oui je te l'accorde, le front kick ou le genoux sauté avec l'emcombrement et le poids d'une véritable armure, c'est comique à souhait. Je pense qu'on pourrait en dire autant sur les échanges entre protagonistes.

Je n'ai pas visité leur page. Je ne pense pas que les mecs se revendiquent d'une quelconque école martiale médiévale et auquel cas, c'est juste une bande de potes qui veulent se la jouer chevalier. A partir du moment où c'est clair, moi ça me va.

détrompes toi.

Ces combattants sont bien issus des courants de reconstitutions médiévales. Et pour tout dire, comparés à une grande majorité d'escrimeurs médiévaux européens, ceux là sont beaucoup plus proches de la réalité du combat en armure.

Pour ce qui est des coups de genou et des front kick, une véritable armure permet beaucoup de mouvement et bien ajustée au porteur, elle repose sur le corps entier en répartissant la charge portée.

pour preuve ce qui suit, réalisé par le Musée de Cluny, qui montre bien combien une armure de ce type permet beaucoup de choses.

Merci pour la vidéo. Tu viens de tordre le cou à une vieille idée que je considérais comme vraie c'est à dire, le manque de mobilité en armure. Probablement la faute aux vieux clichés et parfois aux documentaires diffusés sur certaines chaînes (j'en ai vu un récemment où un scientifique disait qu'en fait, une fois le chevalier sur le dos et avec le poids de l'armure, il lui était quasiment impossible de se relever).

Pour en revenir à la vidéo initiale, considère-tu ça comme une exhibition free style ou comme quelque chose d'acceptable sur le plan reconstitution ?

niveau reconstitution, je pense que c'est valable.

Hormis le fait que les armes ne sont pas aussi tranchantes que normales, que des arbitres sont là pour gérer l'arrêt, a priori c'est valable.

Bonjour,

La vidéo du début, Compilation behourd, c'est jubilatoire.
J'adore les gars qui jouent les bucherons à 24 secondes.

Dans la reconstitution du musée de Clunny les armures ne sont pas des trucs tout pourris en fer blanc.
Le gars fait une roulade sans qu'il reste la moindre bosse, on dirait du bel acier forgé dans les règles de l'art et une armure ajustée.
Vu qu'en prime il fallait passer sa ceinture noire avant d'y avoir droit (adoubement), ça devait être redoutable d'efficacité sur le terrain.

Les tests sur l'acier d'armure montre une maîtrise de l'acier feuilleté vraiment épatante.

Citation :

Tu viens de tordre le cou à une vieille idée que je considérais comme vraie c'est à dire, le manque de mobilité en armure. Probablement la faute aux vieux clichés et parfois aux documentaires diffusés sur certaines chaînes (j'en ai vu un récemment où un scientifique disait qu'en fait, une fois le chevalier sur le dos et avec le poids de l'armure, il lui était quasiment impossible de se relever).

Je n'imaginais pas que ces vielles idées reçues étaient toujours propagées dans des reportages ou revues dites sérieuses ! Comment imaginer une seule seconde qu'un combattant puisse porter une tenue ne lui permettant pas de se mouvoir un minimum ?

L'erreur vient de la confusion faite entre armures de guerre et armures de joutes, lesquelles sont en effet très lourdes et destinées au seul usage de la joute. Le combat s'effectue uniquement à cheval et les jouteurs n'ont pas à se mouvoir. L'armure est conçue uniquement dans le but de protéger le porteur d'un choc violent venant de face et porté par une lance. Il s'agit d'un sport ! Personne ne porterait une armure de joute à la guerre et inversement.
Encore une séquelle d'un art de combat réel devenu sport de combat !

Concernant la mobilité du combattant en armure, j'ai même lu un texte d'époque dans lequel un porteur d'armure complète arrivait à nager sur une courte distance. Ceci dit, que le fait ait été reporté laisse supposer qu'il s'agissait tout de même d'un petit exploit !

Après, il faut considérer que ces armures étaient des chef-d’œuvres de savoir faire : chaque pièce était forgée  aux dimensions exactes du futur porteur et tout était fait afin d'en réduire le poids ; une plaque pouvait être plus épaisse là où devait se porter les coups et beaucoup plus fine ailleurs. Chose difficile à reproduire de nos jours de manière industrielle.